Cela fait cinq ans qu’Astrid travaille chez Emmaüs Défi. À 26 ans, elle a commencé à travailler comme encadrante technique dans le magasin d’Emmaüs Défi, situé à l’époque dans le XIVème arrondissement, boulevard Jourdan. « J’y suis restée presque deux ans. C’était génial, à 26 ans, de pouvoir avoir l’opportunité de gérer une équipe et d’avoir de l’autonomie. Je voulais être encadrante technique, c’était un choix réfléchi. Je voulais du terrain, je voulais connaître les problématiques liées à l’insertion, et les problématiques liées à Emmaüs Défi avec tous ces projets m’ont beaucoup plu. »
Aujourd’hui, Astrid est en charge de la logistique chez Emmaüs Défi. Avec 5 autres permanents et 55 salariés en insertion, elle s’occupe de « tous les flux » de marchandise, de la collecte aux livraisons en passant par le recyclage et la gestion des stocks entre les différents sites d’Emmaüs Défi, à Saint-Denis, à Roissy ou dans le XIXème arrondissement. Avec une équipe de permanents et de salariés en contrat d’insertion spécialement dédiée à ces missions, elle s’occupe aussi de la logistique de la Banque Solidaire de l’Équipement, entre Roissy où sont stockées les marchandises neuves, Riquet où les commandes sont préparées, et le domicile des bénéficiaires de la BSE où les équipes de la logistique vont effectuer les livraisons.
Bien plus que de simplement parvenir à gérer les flux internes et externes, la mission d’Astrid est aussi de permettre aux salariés d’Emmaüs Défi de se sentir intégrés à l’équipe, de se sentir utile et de trouver leur place. Parvenir à trouver du temps pour se réunir avec les salariés et faire en sorte qu’ils se sentent bien dans la structure d’insertion, c’est pour elle une dimension essentielle de son rôle au sein d’Emmaüs Défi, et un engagement quotidien.
« C’est un boulot qui est infini, on se dit qu’on peut toujours faire mieux, mais on essaie de faire en sorte qu’ils apprennent la logistique, qu’ils se sentent bien, que l’activité, le travail servent bien les salariés, et que ce ne soit pas les salariés qui servent l’activité. Il faut garder ça en tête, le travail reste un outil avant tout pour eux, il faut faire en sorte que ça reste un outil qui soit le plus riche possible. »
« Chez Emmaüs Défi il y a une vraie dynamique qui fait que la structure se développe, elle croît, il y a un vrai bouillonnement. Ce développement fait que les choses ont pas mal changé, mais le projet, l’état d’esprit reste le même. On sait pourquoi on est là et les gars continuent à être recrutés, à avoir une place chez Emmaüs Défi, donc ils continuent à avancer, c’est ce qui compte. »