L’inflation nous impacte tous, mais les plus durement touchés sont celles et ceux qui disposent d’un budget limité pour vivre. Parmi eux, les étudiants, qui doivent au quotidien respecter un budget très limité, et ce souvent malgré un travail rémunéré en parallèle de leurs études.

Alors quelles sont les solutions associatives pour aider les étudiants à réussir leurs études malgré une situation financière fragile ? Eléments de réponse dans l’article de Carenews et qui évoque Emmaüs Campüs.

Etudier : un luxe ?

La Fédération des associations générales étudiantes (FAGE) a publié son indicateur du coût de la vie étudiante 2023. Et leur constat est alarmant ! Le coût de la rentrée étudiante 2023 s’élève en moyenne à 3 024 euros cette année, pour un étudiant non boursier, n’habitant plus au domicile familial et en licence à l’université. On constate donc une augmentation de 6,47 % en 2022 par rapport à l’année passée, ajoute l’UNEF, l’autre principal syndicat étudiant.

Pour financer loyer, alimentation, loisirs, transports, abonnement téléphonique ou encore frais d’inscription, 40 % des étudiants exercent une activité rémunérée en parallèle de leurs études, hors stages et alternance, selon l’Observatoire national de la vie étudiante. Cela peut avoir des effets délétères sur leur santé mentale ou physique, comme sur leur réussite académique. 48 % de ceux qui travaillent pendant l’année universitaire observent de telles conséquences sur leur situation.

Quelles solutions ?

En attendant des mesures plus fortes des pouvoirs publics pour soutenir le pouvoir d’achat des jeunes, des solutions associatives existent. Parmi elles, Emmaüs Campüs. Des boutiques à prix solidaires avec des promotions continues pour les étudiants et les moins de 30 ans. Situées dans des quartiers proches des campus ou centraux, elles permettent de s’équiper à petits prix.

Pour se nourrir, des associations comme Cop1 ou Delivr’Aide organisent des distributions de colis alimentaires hebdomadaires.

Ces initiatives nécessaires répondent à un enjeu de société mais ne comblent malheureusement pas les inégalités chez les jeunes face aux études. La FAGE milite pour une aide renforcée pour les plus précaires. Espérons que les pouvoirs publics répondent à cet appel et aident ainsi les étudiants fragiles financièrement à obtenir leur diplôme dans les meilleures conditions.