Après des études de droit à Cergy Pontoise, Manon devient avocate et choisit d’exercer dans le département « droit du travail » d’un cabinet d’avocat. Deux ans plus tard, Manon, en quête de sens, décide de démissionner pour changer de profession.
S’ensuivent alors quelques mois de réflexion durant lesquels Manon s’imagine en boulangère ou orthophoniste. Désormais, elle aspire avant tout à se sentir utile. Finalement, c’est une conseillère pôle emploi qui va lui indiquer le chemin du monde associatif. Le soir même, elle tombe sur une offre d’emploi de « gestionnaire en ressources humaines chez Emmaüs Défi ». Elle candidate aussitôt et rencontre des responsables de la structure deux jours après. Une semaine plus tard, elle rentre chez Emmaüs Défi, en tant que nouvelle gestionnaire des ressources humaines.
Aujourd’hui, cela fait presque deux ans que Manon gère les thématiques liées aux ressources humaines ainsi qu’au droit du travail au sein d’Emmaüs Défi. Des contrats de travail des salariés, aux instances représentatives du personnel en passant par la prévoyance et la médecine du travail, Manon utilise sa formation de juriste au service d’un objet social qu’elle qualifie de « formidable ». Elle décrit ses missions comme à la fois concrètes et « intellectuellement stimulantes », ce qui lui confère ce sentiment d’utilité qu’elle a longtemps recherché.
« Je me sens beaucoup plus utile et cela engendre chez moi un épanouissement professionnel qui rejaillit sur le personnel. Je suis en contact au quotidien avec des gens incroyables et même si mon travail n’implique pas nécessairement ma présence en atelier, je sais que mon travail participe à faire avancer l’objet social de l’association. »
Manon reconnait devoir son épanouissement à l’ambiance « spéciale » qui règne au sein de la structure. Elle souligne surtout la bienveillance propre à Emmaüs Défi, qui est un moteur dans son travail et qu’elle n’a jamais ressenti autre part que dans cette structure. La jeune juriste ajoute qu’elle aime l’idée de pouvoir quitter son bureau et descendre parler aux salariés dans les ateliers ou encore d’échanger avec eux lors des ventes le samedi.
« Chaque matin, je sais pourquoi je me lève. C’est un travail gratifiant, on sait qu’on sera accueilli par des gens qui sont heureux de venir au travail et d’avoir recréé du lien social… Ce boulot me booste le moral au quotidien. »