Le mois dernier, Marie-Noëlle a rejoint l’équipe d’Emmaüs Campüs en tant que bénévole de cours de français.

Après des études en langue et tourisme ainsi qu’une large expérience professionnelle autour de la mobilité internationale, Marie-Noëlle est désormais la fondatrice des Décodeurs Culturels. Au quotidien, Marie-Noëlle travaille pour faciliter la vie sociale et quotidienne des talents internationaux par la mise en place d’ateliers d’initiation à la culture française et francilienne.

Forte de cette expérience, offrir de son temps pour aider nos salariés en insertion à mieux investir leur projet professionnel par l’acquisitions des codes culturels français, s’est présenté comme une évidence : « le bénévolat me permet de faire quelque chose à côté de mon projet qui m’apporte beaucoup. J’ai l’impression de faire quelque chose qui a du sens. »

Un apprentissage par le divertissement

Marie-Noëlle travaille donc avec deux de nos salariés en insertion non francophones, Abdul Gader et Fardusa, sur une session de deux heures hebdomadaires. Ses méthodes de travail reposent sur des exercices ludiques pour apprendre à être à l’aise et professionnel dans un contexte correspondant aux aspirations professionnelles de chacun. Pour ce faire, Marie-Noëlle commence régulièrement une séance avec ce qu’elle nomme un « ice breaker », c’est-à-dire qu’elle ouvre le débat sur des sujets divers d’actualité. Durant ses cours, elle met en place des ateliers, des jeux et créée des mises en situation comme par exemple « la vendeuse et le caissier » pour leur permettre d’apprendre des expressions utiles à un métier souhaité (accueil du client, entretien d’embauche, infos pratiques etc.)

Pour renforcer cet apprentissage, Marie-Noëlle n’hésite pas à garder un contact quotidien avec les salariés via une conversation WhatsApp sur laquelle Fardusa et Abdul peuvent poser leurs questions et s’exercer via différents exercices audio.

L’idée, de ces ateliers est d’apporter un accompagnement personnalisé à nos salariés en insertion afin de les amener vers le métier qu’ils souhaitent avoir : « Je sens l’amélioration et je sais que ça va leur permettre d’aller vers ce qu’ils veulent et les pousser dans leur quotidien ».

Hanane , leur encadrante technique, n’hésite pas à reprendre certains des exercices avec eux durant leur temps de travail afin de les aider à progresser. Elle et Marie-Noëlle se consulte régulièrement au sujet de leur motivation et leur implication afin de toujours mieux adapter la formation.