» Pourquoi est-ce qu’on fait tout ça ? C’est dans un objectif social ! Ca permet de redonner du travail à des personnes qui sont en difficulté. » La directrice générale déléguée d’Emmaüs France Valérie Fayard était l’invitée de l’émission Clique sur CANAL+ pour le lancement de la campagne « Si tu ne le portes pas, donne-le ».

Elle y évoque notamment la concurrence générée par les plateformes de vente en ligne marchandes qui se présentent comme des acteurs de l’économie sociale et solidaire et qui pourtant poussent à la surconsommation et à la reconsommation.

Une campagne nécessaire

Chaque année, l’ensemble des associations du Mouvement Emmaüs collecte plus de 320 000 tonnes d’objets divers et variés : vêtements, meubles, appareils électroniques, jouets… Ces derniers sont triés, réparés et vendus, et nous permettent de mener de nombreuses actions d’accueil, d’insertion, et de solidarité. Avec le développement des sites de vente en ligne entre particuliers, les objets et les vêtements que nous collectons sont moins nombreux, mais aussi de moins bonne qualité. À cela s’ajoute l’obsolescence des produits mis sur le marché. Un contexte qui fragilise le modèle des ressourceries.

Résultat de cette baisse de qualité : nous ne pouvons plus vendre que 40% de ce que nous collectons, contre 60% il y a 20 ans. Ce sont donc plus de 64 000 tonnes, soit 64 millions de kilos d’objets et de vêtements en bon état que nous ne collectons plus ! Autant d’objets qui ne sont plus proposés à la vente à des prix accessibles au plus grand nombre, et notamment à des millions de Français aux revenus modestes.

Pour rendre compte de cette baisse de qualité, les journalistes de Clique sont venus à Emmaüs Défi pour filmer l’envers du décors. L’occasion aussi de sensibiliser à la nécessité de dons de qualité pour la pérennité de nos activités.

L’émission présente également les coulisses d’Emmaüs Défi qui observe une baisse importante de la qualité de ses dons.

Retrouvez le reportage ici :